1. L’État du Sénégal
est religieux, libéral, démocratique et social. Il est cependant équidistant
dans la gestion du culte. L’État est le premier protecteur du culte monothéiste
et de la famille.
2. Le Président de la
République du Sénégal est cumulativement chef d’État et chef de gouvernement.
Le poste de Premier Ministre est de ce fait supprimé et remplacé par celui d’un
vice-président actif, élu sur la base des mêmes critères que le Président de la
République. L’exécutif national est donc unicéphale.
3. Au moins
soixante-cinq pour cent du budget national seront alloués par contrainte
constitutionnelle à l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique, la santé publique,
l’éducation nationale et la formation professionnelle.
4. L’enseignement est
public, gratuit et obligatoire du préscolaire au supérieur. Des cours de
religion seront dispensés dans tous les établissements d’enseignement publics
et privés du Sénégal.
5. Le service
militaire est obligatoire pour tous les citoyens sénégalais âgés de 18 ans. Un
service civique national sera institué comme alternative obligatoire pour les
inaptes au service militaire et objecteurs de conscience.
6. La Constitution du
Sénégal préverra la dissolution du Conseil Supérieur de la Magistrature, la
suppression du ministère de la justice et l’élection des juges et procureurs au
suffrage universel direct.
7. Le cumul de
mandats électifs est interdit. La durée d’un mandat électif est de cinq ans
renouvelable une seule et unique fois. Le calendrier républicain sera organisé
de telle sorte que les élections présidentielles et législatives auront lieu
simultanément.
8. Par le moyen d’une
contrainte constitutionnelle impérative, le nombre de partis politiques sera
limité à quatre formations institutionnalisées, et financées par le trésor
public.
9. Le code électoral
préverra l’organisation et la tenue d’élections primaires libres,
indépendantes, démocratiques et transparentes au sein des partis politiques.
10. Les conseils
régionaux, municipalités et communautés rurales seront dissouts et leurs
compétences transmises respectivement aux gouverneurs de région, préfets et
sous-préfets.
11. L’État du Sénégal
se réservera le droit régalien et inaliénable de créer sa propre monnaie. Par
conséquent le Sénégal s’affranchira du franc CFA.
12. Les secteurs
suivants feront l’objet d’un monopole public perpétuel :
. L’eau,
l’électricité et les hydrocarbures.
. La santé,
l’éducation, la défense et la sécurité.
. Les postes, les
télécommunications, les transports terrestres et l’hygiène publique.
13. La Constitution
interdira au gouvernement du Sénégal d’intégrer toute forme d’institutions,
d’organisations, de régimes et/ou de structures de nature à entraver
l’indépendance et la souveraineté du Sénégal.
14. Le droit de vote
sera dorénavant exclusivement réservé aux seuls citoyens civils sénégalais
remplissant les critères requis. Les militaires et paramilitaires seront
interdits de vote. Le prosélytisme religieux sera interdit dans les rangs des forces
armées.
15. La prostitution,
l’homosexualité, le transsexualisme, le mariage entre deux individus du même
sexe et l’homoparentalité seront formellement interdits. La propagande et le
militantisme en faveur des ces comportements susnommés feront l’objet de
poursuites judiciaires et d’une sanction pénale draconienne. L’adoption, sauf
circonstance extraordinaire qui sera définie par une loi, sera strictement
interdite et remplacée par une forme de prise en charge publique par
l’intermédiaire des services compétents rattachés au ministère de famille.
Abd El Kader Niang
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